8h

Bisous les chats et c'est reparti pour une journée "Tokio Hotel"

Rendez-vous chez Francine, cette fois mon GPS daigne m'y amener du premier coup. Le plein d'essence, de café et un croissant ...... c'est parti mon kiki. Cette fois c'est moi qui m'y colle pour 380 km.

Ben je vous dis pas l'horreur, on m'avait dit le plus grand mal des italiens au volant, mais c'était encore en dessous de la réalité, dépassement à 200 km/h en se faisant talonner alors qu'on est plein dépassement à 140 km/h, forcing pour dépasser que j'ai dû me rabattre sans même voir si la voie était libre de peur de me faire rentrer dedans. C'est pas une voiture qu'il m'aurait fallu, mais un tourbus ou un tank, histoire de se sentir à l'abri.

Plus que 50 km, on décide d'aller manger. Un panneau d'un restaurant genre gastronomique attire notre regard et titille nos papilles, on pense suivre le bon chemin, mais au final on a confondu le resto et un nom de village ressemblant. Du coup, on se décide à manger sur place dans un resto qui semble pas mal, mais nous en ressortirons, fort déçues, en ayant laissé la moitié dans nos assiettes.......comme quoi quand on a pas une adresse précise dans le GPS faut oublier

15h30

On y est !!!!!!
Purée on y croit pas, 4 stands de merchandising, 2 caravanes de bouffes et 50 personnes devant ...la crainte nous saisit, on aura pas de concert......
On se met en quête de billets et c'est là qu'on comprend que nous sommes à la seconde entrée derrière la salle, entrée qui est fermée. Arrivées de l'autre côté, la longueur de la file nous rassure. Un vendeur essaye de nous refourguer des billets bien chers en prétendant que les tribunes numérotées sont sold out, moitié en anglais-moitié en italien on lui fait comprendre qu'on sait qu'il se fout de nous et qu'on ne veut pas de tribunes libres. Après tractation en français avec un gars de la sécurité, il nous laisse passer pour aller à la billetterie acheter de vrais billets comme on voulait, rang 1 place 1 et 2 ... que demander de mieux.

L'attente est longue, très longue car il pleut et malgré nos pèlerines l'humidité s'insinue, on se dégotte des chaises à côté d'une sandwicherie où les dames sont super cool, on en profite pour acheter des photos de nos "chouchous" et boire un café.

J'envoie un SMS à Drinette, elle est encore à l'hôtel et arrivera, alors qu'on est dans la file. On s'est dit que passer dans la masse éviterait une fouille trop poussée et une confiscation de nos appareils. Tu parles, des passoires, pas de fouille du tout, dans les gradins beaucoup de parents et un déluge de caméras, bridges, reflex. Laxisme totale du plaçage sur les siège dont la numérotation ne correspond pas et n'oublions pas les Miss agglutinées à la barrière devant les gradins que personnes ne fera déplacer alors que partout ailleurs c'est interdit. Elles nous cachent en partie la vue, on finira par changer de sièges. Chacun allait où il voulait quelque soit son billet .....sidérant !!!!

On aura des courants durant une bonne partie du concert (j'ai d'ailleurs pris froid, osef) en plus d'entendre les vendeur crier à tout bout de champs : gelati (glaces) ça fiche encore plus les frissons.

21h15

Le show commence, l'oeuf est séparé en deux et les traversées des deux côtés déjà installées. J'avoue que sur le moment je n'y ai pas pris garde, tellement j'étais prise par la musique, c'est en regardant les vidéos que j'ai réalisé.

Cette fois, je suis pile en face, donc avec une vue sur la scène au complet. Cela me permet de mieux apprécier les effets spéciaux dans leur globalité, que se soit la pyrotechnie ou alors les jeux de lumières qui donnent cette atmosphère si particulière à Humanoid City. Je remarquerais aussi en fond de scène le côté sombre du soleil durant Dark Side of the Sun (voir la vidéo)

Ils sont très souriants et on a droit à de jolis "Grazie mille" de Bill et de Tom !

C'est trop drôle, les sourires en coin et le petit jeu de Tom avant le lançage de linge.

Durant l'une des poses, avant de quitter la scène, Gus fait un signe au revoir de la main, merci le super, super zoom, parce vu où j'étais, impossible de saisir ce genre de détails

D'ailleurs je vois nettement mieux le show à travers l'écran de mon appareil que de mes yeux, du coup j'ai intégralement filmé le concert en full HD, 28 gigas de film .....

Je sais que cela va déplaire à bien des personnes. Mais je trouve quand même que la plupart des titres d'Humanoid sonnent nettement mieux en anglais, donc j'apprécie tout particulièrement d'avoir la set list anglaise.

Cet album est vraiment fait pour ce show, entendre les chansons sans le voir, c'est comme si c'était incomplet. Je sais bien que ce n'est pas une comédie musicale, mais pour moi les chansons sans le show, c'est comme une tartine sans la confiture ....bref, je m'égare ....

Je ne saurais pas dire quelle est ma préférée, car chaque chanson me laisse un sentiment différent, chacune me parle à sa façon. Ce soir In your Shadow, Dogs Unleashed, Forever Now m'ont fait davantage vibrer, mais à chaque concert c'est différent, car mon état d'esprit est différent, pour moi c'est ça être fan, c'est vivre la musique avec son âme!

La boule se refermera sur Bill, mais l'oeuf reste ouvert comme au début. (voir photo)

Cela a passé vite, trop vite, comme à chaque fois. Toute cette formidable énergie commence s'estomper, pour laisser à une sorte de vide qui annonce le retour au quotidien......

Nous récupérons la voiture, je manque de peu une collision latérale et pourtant je suis passée au feu en suivant la voiture précédente. Je ne comprendrais jamais et Francine non plus, l'erreur que j'ai pu commettre si erreur il y a eu. Décidément l'Italie c'est stressant pour la conduite. Quand je pense que je lui avais suggéré de faire Padoue dans la lignée, heureusement qu'elle a refusé et je crois qu'après avoir tâté de la conduite chez ces malades, de tout façon j'annulais et je rentrais à la maison aussi sec.

Turin et Milan passe encore, mais plus loin JAMAIS !!! Je tiens à la vie. Ou alors en squattant un des tourbus du groupe (c'est beau de rêver ......)