Chapitre 7

Quand je rentre à la maison, mon père est à table occupé à manger ce que je lui avais préparé avant de partir. Il sourit en me voyant.

Père : Bonjour ma fille !
Aby : Bonjour papa !
Père : Bien dormi ?
Aby : Oui très bien et toi ?
Père : Oui si on veut.
Aby : Mmm je vois, je vais dans ma chambre, si tu as besoin de moi !
Père : Pas de souci.

Je monte quatre à quatre et m’enferme dans ma chambre. Je me jette sur le lit et ne pense plus à rien, j’écoute juste la pluie taper sur les carreaux.

Je pense qu'une heure était passée quand j’ouvris les yeux au contact d’une main habile me caressant les cheveux. J’ouvis les yeux, et c'était lui…Bill.

Bill : Bonjour petit inconnue.
Aby : Pourquoi inconnue ?
Bill : Sous la pluie là tantôt, on aurait dit une autre personne, un ange….
Aby : Mmm. C'est gentil…mais toi tu m'a paru morose la tantôt.
Bill : Normal c'était un enterrement.
Aby : Oui logique, question idiote réponse idiote.
Bill : Exact !

Je me lève et le regarde. La pluie n’avait rien fait à ses beaux cheveux. Son maquillage n’avait pas coulé, un ange un vrai.

Mais le moment où je dus tout lui dire arriva. Il le fallait, c'était une vérité à dire ou à garder en soi et qui vous boufferait.

Je me lève et prend dans mon sac les deux notes que j’ai faites du livre, les deux notes fatidiques.

Je les tend à Bill, mais n’ose le regarder.

Aby : Lis ça c'est ce que j’ai trouvé.

Bill prend la feuille et lit, son visage prend une tournure triste mais pleine de rage aussi.

Bill : Alors si c'est ça ton idée tu rêves pour les deux cas !
Aby : Je le savais….
Bill : Jamais je ne permettais ça jamais !
Aby : Mais je le souhaite ! Tu es plus important au monde que moi !
Bill : Jamais tu entends !

Je baissai les yeux et n’osai plus rajouter quelque chose. Bill s’approcha de la porte de ma chambre et l’ouvrir à la volée.

Aby : Bill où vas-tu ?
Bill : Jamais on aurais dû se connaître, si je pensais que tu allais mourir pour moi alors là jamais je n’aurais voulu cette rencontre.

Je le regarde partir, mais ne me laisse guère faire. Je me lève et cours après lui.

Aby : Bill attends !

Mais alors que je me lance dans une course folle à travers la première vague d’escaliers, je rate la marche et sens mon corps partir droit vers la grande vitre qui était sur une des volées. Je sens mon corps passer au travers. Les bouts de verre déchirent ma peau…la douleur s’empare de mon corps. Je me retrouve alors au milieu du verre et du gazon ouille, la pluie martèle mon visage.

Je n’entend plus que les cris de Bill et papa mélangés avant de sombrer dans le néant.


Une odeur de désinfectant me reveil. Bill est là à mon chevet. Il sourit en me voyant éveillée

Bill : Alors belle princesse, tu es là ?

Son ton semblait empli de tristesse…

Aby : Oui….je…
Bill : Ne dit rien tu es comme ça depuis deux jours mais tu n’as rien de cassé heureusement. Juste quelques foulures et égratignures.
Aby : Mmm ….pardon je…je ne veux pas mourir je t’assure.
Bill Ca n’a plus d’importance…
Aby : Pourquoi ?

Il me regarda tristement….

Bill : Aby, je pars…en tournée avec le groupe, tu ne me verras plus et tu pourras m’oublier, et je resterai ainsi, ça ne me dérange pas….rassure-toi.
Aby : Tu …tu m’abandonnes ?!
Bill : Non, je te protège. Oublie-moi, fais comme si on avait jamais été ensemble, je suis un poison pour toi.

Je reste là choquée, il veut m’abandonner.Il s’approche de moi et dépose un baiser su mes lèvres, un baiser d’adieu.

Il se retourne et part vers la porte. J’ai encore la force de me lever et de tomber à genoux alors qu'il est devant la porte près à partir.

Aby : Bill !

Il se retourne et me regarde tristement.

Aby : Je t’aime Bill.
Bill : Moi aussi…

Il part me laissant dans mon mal et ma douleur que j’hurle à plein poumons…

Mars

Avril

Mais

Juin

Juillet……


Où es-tu ?

Penses-tu à moi ?

M’aimes-tu encore ?

Ne m’oublie pas !

AAAHHHHHHHHHHH !!!!! bill!!!!! revient!!! salaud! on brise pas le coeur des jeunes filles comme ça!!!!!!!!!!!!!!!!!

(je te desherite bill!!!!!)

on va allez le kidnapper! (et midian se fera un plaisir de le torturer un peu! hihi! ...comment ça tu partage pas?!)

Chapitre 8

Père : Bon maintenant ça suffit ! Tu m’entends !

Je sens une légère secousse et vois mon verre de jus d’orange trembler. Je lève les yeux et vois mon père debout, poings sur la table, l’air en colère. Mais moi, j’ai l’impression d’être une idiote, je le regarde comme si de rien n’était alors que tout y était.

Aby : De quoi papa ?
Père : Depuis mars tu es comme ça !
Aby : Comment ?
Père : Léthargique, tu ne fait plus rien ! Si aller en cours et après c'est tout !
Aby : Je vais bien….

Mensonge, je ne vais pas bien. Mon père se tourne vers la fenêtre et sort de sa poche plusieurs papiers. Il m’en dépose un devant moi.

Père : Un billet d’avion pour Paris, tu pars dans l’après-midi.

Puis un autre

Père : Une place de concert ; celui du Parc des Princes.

Et encore un

Père : Réservation pour l’hôtel.

Je regarde tout ça…il veut en venir où.

Aby : Je ne comprends pas…
Père : Que tu sois amoureuse d’une Rock Star, j’y peux rien, alors prends ça et va le voir pour aller mieux, Tom viendra te chercher à l’aéroport. Et tu dors dans l’hôtel où ils logent.
Aby : C'est quoi ce plan ?
Pere : Oh bon dieu ! Tu pars où tu rentres à Berlin chez ta mère qui n’est jamais là ! Choisis ! Mais je t’aime et j’en ai marre que tu sois comme ça malheureuse !

Aby : Bon très bien.

Je me lève et pars vers les escaliers. Mais avant.

Aby : Papa….
Père : Mmm ?
Aby : Merci.

Mon départ était prévu pour 14 heures. Mais mon père ne pouvait m’amener, alors une autre solution se présenta…le beau-père des jumeaux.

Nous roulions déjà depuis ½ heure et au loin les avions qui atterrissaient et décollaient vers des destinations inconnues.

Gordon : Rassure-toi, Tom sera là dès que tu arrives.
Aby : Ce n’est pas Tom qui m’inquiète…
Gordon : Je sais…

Dur de dire à son beau père que c'est un vampire…
Après avoir emporté ma valise dans la cabine, je m’installai près de la fenêtre et me répètai encore les recommandation de Gordon, c'est comme mon père mais en plus relaxe et cool….mais tout aussi prévoyant et ….attentionné que le mien. Bref, c'est un voyage empli de craintes et de doutes qui se passe à une vitesse.

J’arrive finalement à Paris à 15 heures. J’attrape mon sac et sors en passant bien sûr par la douane et tout le bazar. Qu'est-ce que c'est chiant. J’arrive enfin dans le hall d’accueil, j’enfile ma paire de lunettes de soleil et aperçois un jeune homme aux immenses lunettes et au bonnet en laine, c'est Tom bien sûr, technique pour pas se faire voir. Il vient près de moi.

Tom : Salut !
Aby : Salut Tom…
Tom : Chut, tais-toi malheureuse faut pas que on me reconnaisse !
Aby : Je l’ai dit tous bas, excuse-moi
Tom : C'est rien, aller en route !

Il attrape mon sac et m’emmène à travers le parking vers une Cadillac, vive la discrétion !

Aby : T'as pas plus discret ?
Tom : Ben quoi, elle est pas belle ma caisse ?!
Aby : Elle est pas discrète surtout …tout le monde doit te reconnaître !
Tom : Bah non et surtout que c'est pas la mienne, c'est une location, regarde les vitres !

Effectivement, les vitres étaient teintées contrairement à celle que Gordon avait pris pour aller avec moi à l’aéroport, mieux vaut ne pas le dire sinon, il va hurler le pauvre. Le chemin vers l’hôtel n’était pas vraiment long mais ça me laissait du temps pour parler à Tom de son frère.

Aby : Et Bill ?
Tom : Bill ?! Il était temps que tu arrives ! Il est dans sa chambre tous les soirs après le concert à parler seul de toi, il pense sans arrêt à toi…il pleure la nuit….on savait plus quoi faire !
Aby : Pourquoi m’a-t-il laissée alors ?
Tom : Bill n’a pas eu de copine depuis deux ans, normal que ça lui fasse peur, surtout que tu es super comme fille alors.

Il n’y a pas que ça….bien sûr….Arrivés à l'hôtel, Tom m’accompagne dans ma chambre.

Tom : Je vais appeler l’hérisson, il va encore disjoncter mais au moins on l’aura retrouvé comme avant.

Et là-dessus il ferme la porte…je suis coincée….pas moyen de faire demi-tour, maintenant je devrais l’affronter….

YOUHOU!!!!!!!! il l'aime qd mm!!!!!!!!!!

Midian en mode fatiguée :

- Pitié on commence toutes les phrases et les dialogues avec une majuscule !!!!

- Quand on poste un nouveau sujet dans le forum, on pense aux balises et on met aussi une majuscule !!!!!

Je poste ici car les dialogues sans majuscules me sautent aux yeux, mais c'est valable partout et pour tout le monde

Pensez qu'en dehors du forum, j'ai une vie, même si j'en ai pas l'air ..... et que je suis une horrible vampire maniaque, qui aime que certaines règles soit respectées dans le forum et je pense être quand même genre tolérante !!!

Purée Tom qui conduit une cadillac à Paris, il est non seulement courageux, mais doué en conduite....

Déjà il faut trouver son chemin et les parisiens, ils conduisent comme des dingues, avec mon amie le vendredi on a failli se faire emplafonner

Chapitre 9

Pas moyen de s’enfuir maintenant c'est la confrontation. Je respire un grand coup et attends impatiemment…ai-je raison d’être si calme et détendue…

La porte s’ouvre et je me retrouve une fois de plus piégée dans son regard noir nuit. Il me contemple abasourdi de me voir là. Il s’approche de moi et passe doucement sa main dans mes cheveux, ce contact semble me venir de si loin.

Bill : Tu…es… toujours aussi belle.

Je rougis légèrement mais ne souris pas pour autant…j’attends la phrase fatidique…

Bill : Mais pourquoi et comment ?
Aby : Suis-je là ?
Bill : Oui …
Aby : Mon père en avait assez de me voir mal et je pense que ton ami et ton frère en avait assez de te voir triste aussi.
Bill : Logique….je suis heureux que tu sois là…tu m'as manqué.

Je me détournai de lui et partis vers la fenêtre.

Aby : Pourquoi es tu parti alors ? Tu m'a laissée dans ma douleur…
Bill : Je sais, pardonne-moi…j’ai compris mon erreur, je veux que tu restes !
Aby : Ici ?
Bill : Oui…avec moi, pour toujours !
Aby : Je…mais et toi tu es toujours ?
Bill : Oui mais ça ne fait rien…je t’aime !

Je souris et repars vers lui, me blottis contre lui…je l’aime…..

La nuit arriva vite…je suivis les garçon au Parc des Princes, où le meilleur concert se donnait.
Je préférai ne rien dire et garder le silence vis-à-vis des autres…c'est mieux. Je voudrais tant que…Bill redevienne humain, ça sera un rêve pour lui.

Je dois trouver le moyen.


L’idée traînait dans ma tête…je devais préparer une sorte de suicide. Pour qu'il puisse redevenir humain à jamais, je devais écrire son prénom avec mon sang et dire : « Je souhaite que il redevienne humain et non enfant de la nuit ! »


Je préférai me taire et dormir près de Bill sans mot ni rien de ma mort…

Ah, mais alors quelle manie de vouloir le faire redevenir humain, c'est bien d'être un vampire

Chapitre 10

Le jour suivant, au petit jour, je me lève assez tôt et pars dans la salle de bain, où je m’enferme. Me regardant dans la glace, je ne sais pas si mon geste est fou et doué de raison.
J’attrape la lame de rasoir et la pose sur mon poignet et me regarde à nouveau et pense que c'est pour Bill que je fais ça, que pour lui.

L’entaille est précise et nette…le sang perle vite et va s'étaler sur le carrelage où je m’effondre violemment.
J’entends alors Bill frapper à la porte.

Bill : Aby ! Réponds qu'est-ce qui se passe ?!

Je ne répond rien, je me laisse aller, mais avant de partir dans l’inconscience, j’écris la phrase à l'aide de mon sang…ça y est Bill est libéré, je peux m’en aller tranquille.


Une odeur familière me titille les narines. J’ouvre les yeux et me retrouve sur le lit dans la chambre, le bras pansé d’un bandage. Bill est là à mes côtés, un médecin près de moi.

Médecin : Ah la voila, elle revient à elle !

Bill s’approche de moi et me caresse le visage tendrement.

Bill : Ça va aller maintenant, tu es là.

Je souris faiblement mais ne veut pas y croire….Bill raccompagne le médecin puis revient près de moi.

Aby : Avant que tu me dises quoi que ce soit, es-tu toujours un vampire ?
Bill : Ben oui…pourquoi ?

Ça n'a pas marché….il est toujours ce qu'il est. Je me lève et sors de la chambre. Bill sur mes talons.

Bill : Où vas-tu ?!
Aby : Me tuer pour toi !
Bill : Quoi ?!

Mais rien ne pourra me faire changer d’avis, je sors de l'hôtel, Bill sur mes talons mais j'entends cette voiture arriver, ce "bang" atroce….Je me retourne et le vois allongé …

Aby : Non !

Je cours vers lui et le prends contre moi….je pleure….

Aby : Bill non…ne pars pas….

« Il ne va pas mourir »

D’où vient cette voix…je regarde autour de moi et je ne vois personne bouger, comme si le temps était suspendu…Une femme habillée de blanc apparut devant moi.

Aby : Qui êtes-vous ?
Femme : Je me nomme Gabrielle…je suis là pour toi et lui.
Aby : Pourquoi ?
Gabrielle : Là haut, pointant son doigt ver le ciel, nous avons suivi ton histoire d’amour et nous sommes prêts à t’aider !
Aby : En faisant quoi ?
Gabrielle : Faire tout disparaître…qu'il ne se souvienne pas de son état de vampire, qu'il se retrouve chez lui…..
Aby : Mais il ne se souviendra plus de moi ?
Gabrielle : Si …mais tu devras tout lui réapprendre….

Je regardai le corps de Bill, je souris faiblement et l’embrassai.

J’acquiesçai vers Gabrielle, qui fit apparaître une boule de lumière blanche et parla dans une langue inconnue, tout disparut…


Je me réveille à la maison, dans le canapé. Papa est déjà parti au boulot, je le vois à la voiture qui n’est plus là. Je me lève et me regarde dans le miroir, rien n’a changé, je regarde quand même mon poignet, la cicatrice n’a pas disparu ….

Ding Dong…

Je me demande qui ça peut être. J’ouvre la porte et me retrouve face à lui….je lui souris.

Aby : Tu es la !

Bill parut surpris de ma phrase.

Bill : Excuse-moi de te déranger, mais je....hum…je voudrais te parler…depuis quelques nuits je rêve de toi et je ne comprend pas …
Aby : Quels rêves fais-tu ?
Bill : De …toi et moi, on s’embrasse, on s’aime….tu as une explication ?

Je souris et lui tendis la main…

Aby : Viens, j’ai beaucoup de chose à te raconter…même si je pense que tu ne me croiras pas, je vais tout de même essayer.

Surpris, mais souriant, il me pris la main et entra avec moi…la page du livre se ferma, l’histoire d’amour recommence à zéro…

C'est original, je ne m'attendais pas à cela

Elle est têtue quand elle décide de se sacrifier