Chapitre 1

Je suis sans doute folle de raconter mon histoire mais si je ne le fais pas, pourquoi je serais là alors ?

Je quittais la grande ville de Berlin pour aller vivre avec mon père à Loitsche, une petite ville pas très loin de Berlin justement. J’avais pris le train et j’étais de plus en plus seule au fil du trajet et où le train s’arrêtait.
Après deux heures de trajet, je sors enfin du train. La gare est déserte, une pluie glaciale tombe sur ma capuche. Je sors de la gare et bien sûr pas de papa.
Je m’abrite sous le porche de l’entrée de la gare et attends en comptant les gouttes de pluie qui s’abattent dans la flaque près de moi.

Enfin, après une heure d’attente, il arrive, dans sa belle voiture de police, normal, c'est le chef de la police ici. Il s’arrête devant moi, j’ai juste le temps de déposer ma valise dans le coffre et de monter à l’avant que le voila parti.

Père : Désolé du retard ma belle, mais avec le boulot !
Aby : C'est rien t’inquiète !
Père : Alors comment va ta mère ?
Aby : Bien, elle est partie à Zurich pour son boulot.
Père : Oui elle m'a dit…Ah ! Quel temps de chien !
Aby : Ce n’est pas plus pire qu'à Berlin
Père : Oh tu sais, il fait beau ici aussi ! Faut pas croire et puis il y a plein de trucs à faire !
Aby : A part compter les vaches, je vois pas…
Père : Mais si tu verra ! Et je sais que demain tout te plaira ici !
Aby : C'est mon premier jour d’école…
Père : Après demain alors !

Je soupirai et tournai ma tête vers la fenêtre, on commençait à approcher de la maison, la forêt devenait plus dense.
Arrivés là, je constatais qu’elle n’avait guère changé, toujours blanche avec des volets noirs et la cloche à la porte d’entrée. Je me retournai vers la forêt, j’avais oublié à quel point elle était aussi près de la maison.

Aby : J’avais oublié qu'elle touchait presque la maison …
Père : Oh oui de temps en temps on a un chevreuil qui vient manger les bégonias, c'est vraiment super au petit matin quand tu les retrouves mangés jusqu'à la racine, mais viens, entre donc !

Il entra le premier, je le suivis, avec ma valise et l’emmenais à l’intérieur mais au moment de fermer la porte je crus voir quelque chose bouger derrière les arbres, mais sans doute mon imagination, je refermais la porte.
Les odeurs d’autrefois revenaient à ma mémoire.
Il y a avait toujours les deux vieux canapés en cuir brun et les trophées de chasse de papa et de grand-père, que je n’ai jamais aimés d’ailleurs même en étant petite.
La cuisine, toujours dans le même ton pourpre et toujours avec les mêmes chaises et table en bois brun.

Père : Je vais nous commander de la pizza d’accord ?
Aby : D’accord …
Père : Et heu Aby…
Aby : Oui ?
Père : Je suis content que tu sois là.

Je lui souris et lui fis un clin d’oeil avant de monter m’enfermer dans ma chambre.
Tout avait changé, il avait refait le papier peint qui était rouge bordeaux, un lit brun avait été installé, des peluches sur le lit, une table de chevet et une lampe, il avait même acheté un ordinateur portable, posé sur le bureau avec une rose dans un petit vase, je fus attendrie de cette délicate attention.

Je vidai ma valise et profitai d’un moment ou le calme régnait dans la maison pour mettre un de mes cd dans le chaîne stéréo. Bien sûr il va de soi que l’effet voulu se fasse. Le volume à fond, je me mis à sauter sur mon lit en chantant à tue-tête Durch den Monsun de mon groupe préféré les Tokio Hotel….

J’avais fait exprès de faire une tête d’enterrement en arrivant ici, je sais très bien que c'est d’ici que tout a commencé pour le groupe mais si ma mère avait su ça jamais elle aurait permis que je parte. Je me place devant mon miroir et me regarde, mon teint blanchâtre me faisait sourire et mes longs cheveux noirs …si papa savait tout ce que j’avais sur la peau à propos d’eux il en serait blanc, tant pis il le verra ! Je me changeai en vitesse enfilant mon débardeur noir et un pentacourt assorti.

Je sortis mes posters et mes deux drapeaux de mon sac à dos et les accrochai au mur, tout de suite la chambre me donnait envie de ne plus la quitter.

Père : Aby ! Manger !

Je mets la musique sur pause et descends dans la cuisine, quatre cartons de Pizza attendaient sur la table. Je m’installai en face de mon père et là son regard se porta à mon poignet et à mon avant-bras gauche.

Père : Des tatouages ?!
Aby : Oui et pas qu'un…
Père : Montre-moi ça !

Je me levai, lui montrant ma croix de Anck à la jambe, mon étoile au poignet droit, le nom de mon groupe sur le bras gauche et le logo du groupe entre les omoplates.

Je me retournai pour voir la réaction de mon père.

Père : Tu es…pire quoi moi jeune !

C'est vrai que papa avait aussi de nombreux tatouages sur les bras. Il scruta ma langue et là poussa un petit cri:

Père : Ha ! Tu as t’es fait piercer la langue aussi ?!
Aby : Oui !
Père : Et ta mère a rien dit ?!
Aby : Elle ne voit jamais rien alors…
Père : Ah, la, la, les jeunes, mais je comprends c'est de ton âge, fais juste attention que les jumeaux du groupe ne voit pas ça, ha, ha !
Aby : Pas de danger, je ne les verrais jamais…
Père : Je pense pas, j’ai vu leur beau père avant de venir te chercher, il m’a dit qu’ils étaient rentrés de tournée et que demain tu les verras en cours pour récupérer des papiers et autres travaux scolaires, comme ils ont fini l’école.

Gloups, je devenais rouge, si je me retrouve en face d’eux…je ne donne pas chères de mes paroles, ni de ma peau.
Après quelques morceaux de pizza plus tard, j’embrasse mon père et monte dans ma chambre après m'être douchée. Mon sac pour l’école était prêt…reste plus qu’à attendre le lendemain. Je m’approche de la fenêtre et me perds dans la contemplation de la foret…quand cette impression revient, je vis quelque chose bouger, mais c'était trop flou pour distinguer quoi que ce soit.Je me couchai et soupirai en pensant à demain….

excelleeeeeeeeeeeent les begonias! XD

tu ne m'avais pas dis que tu avais (encre) une autre fic! (chipie va! )

m'en fout je crois que je sais ce qui bouge dans la verdure... héhéhé!

Joli début

Dieu sait la réaction des twins en la voyant

Merci les filles ! tkt Midian ça va bien se passer !

Héhé ma Fierdre !
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Chapitre 2

Le soleil ne perçait guère les rideaux quand j’ouvris les yeux. On était vendredi et je savais très bien que la journée à l’école serait courte, puisque on finit à midi tous les jours mais je redoutais de voir mes nouveaux camarades, je n’aime guère changer d’école et je n’aime guère me faire d’amis. Je me lève et m’habille en vitesse mais sans trop être motivée.

Après avoir attrapé mon sac, je descends dans la cuisine. Papa n’étais plus là bien sûr, il était parti de bonne heure travailler. Mais sur la table était gentiment posé un pain au chocolat et un verre de jus d’orange accompagné d’un petit mot.

« Courage pour ton premier jour, j’essayerais de pas rentrer trop tard !

Bisous, ton papa »

Malgré que j’avais 18 ans, ça me fait plaisir qu'il pense comme ça a moi, contrairement à maman qui elle, ne me voit même pas …Bref, je préfère rester ici avec papa qu'avec maman dans une trop grande ville.
Je bois mon jus et mords de bon appétit dans mon pain, je le finis assez vite. Après ça, je retirai les miettes et passai un coup de serviette sur la table.
J’enfilai mon sac et quittai la maison, la pluie avait laisser son éternelle odeur de rosée sur les plantes et la forêt embaumait le quartier. Je scrutai quand même celle-ci, mais non, je ne vis rien.

Je pris le petit sentier à côté de la maison et avançais, mes écouteurs enfoncés dans les oreilles. Au bout d’une vingtaine de minutes, je me retrouvais sur la place, les gens allaient et venaient dans les petits commerces qui l’entouraient. Il y avait toujours la boulangerie où papa m’achetait des bonbons enfant, la librairie, la boucherie, la fleuriste, tout était encore à sa place. Même l’église n’avait gère changé.Je me dépêche de traverser la place, je tournai à gauche puis à droite et me trouvai en face de l’école.

Déjà les élèves affluaient. Je pressai le pas et entrai par la porte principale. Je marchai lentement a fin de trouver le secrétariat. Je sentais des regards sur moi, sans doute ne sont-ils pas habitués à voir de nouvelles têtes. Enfin, le secrétariat était devant moi. Je toque à la porte, une voix fluette me répondit:

Dame : Oui ?

J’entrai, c'était une petit dame assez marrante qui m’avait répondu, nez retroussé, cheveux blonds avec de legères mèches noires, habillée d’un jeans et d’un gilet avec le nom de la ville dessus.

Aby : Heu bonjour, je suis nouvelle et…
Dame : Ah oui ! Tu es la fille de Peter ! Entre donc ! Je vais te donner ta feuille d’horaire.

Je la regardai chercher après un papier qu'au bout de vingt minutes elle trouva, elle me le tendit.

Dame : Suis-moi, je vais te conduire à ta classe !

Elle sortit du bureau aussi vite que je dus courir pour ne pas me faire distancer. Elle s’arrêta devant une classe qui menait sur le couloir de sortie.

Dame : Vas-y, entre donc et bonne journée !

Et la voila déjà repartie avant même que je n’aie pu la remercier. J’entrai dans la classe et me mis à la table du fond près de la fenêtre. La sonnerie me fit sursauter. Je vis alors les élèves entrer un par un en classe me jetant à chaque fois un regard curieux. Finalement, je fus sujette à des messe basses et autres commentaires, mais bon, j’y suis habituée alors à quoi bon. Le professeur entra. Il tourna les yeux vers moi et me toisa.

Prof : Vous êtes nouvelle ?
Aby : « Non je fais partie du décor » Oui.
Prof : Bien je suis votre professeur d’histoire et de géographie vous avez deux heures avec moi chaque jour de la semaine !
Aby : Mmm bien.

Il ajouta plus rien et commença son cours. Après deux heures où je ne faisais que gribouiller sur ma feuille et ne lus même pas le livre donné par le Prof. La sonnerais retentit. C'était au tour de professeur de langue, une heure, puis celui de mathématique et enfin d’art. Ça j’aimais mieux. Elle voulut que je dessine le groupe ou le mouvement musical que j’aimais. Je commençais à dessiner le symbole du tatouage entre mes omoplates. La prof ne fut guère surprise et m’adressa un clin d’œil avant de me mettre un 10 à mon dessin, ça commence bien le premier jour.

Enfin 12h, je suis ravie de quitter l’école mais avant il me fait aller au casier que la dame du secrétariat m'a indiqué. Je range alors ce dont j’ai juste besoin, juste mon bouquin d’histoire pour le devoir de lundi. Mais alors que j’allais le fermer, je les vis tous, tenant des papiers en main…j’étais dos au couloir, je rouvris mon casier et fis mine de chercher quelque chose. Je les sentis passer derrière moi et surtout ses yeux me regarder…je tombais dans les siens discrètement. Il me sourit avant de disparaître au coin du couloir. Je fermai le casier et partis vers la sortie. Il me fallait encore passer par la Bibliothèque pour chercher un livre pour un résumé de français.

J’entrais dans la bibliothèque et ne vis personne, sinistre. Je cherchais alors le livre mais ne trouvais rien. Tout est mélangé, quel ordre pour une bibliothèque ! Mais soudain une voix me fit sursauter.

Voix : Je ne te conseille pas de prendre un livre ici !

Je la connaissais cette voix. Je me tournai et vis Bill me regarder, sourire aux lèvres.

Aby : Ah bon et pourquoi ?
Bill : ils sont dans un état et après ils disent que c'est toi qui l'a mis dans ce même état.
Aby : Ah ok je vois…
Bill : Tu dois lire Orgueil et Préjugés c'est ça ?
Aby : Oui, tu as du le faire aussi ?
Bill : Oui, si tu veux je peux te prêter mon compte-rendu !
Aby : Heu non ça ira t’inquiète pas.
Bill : Mais si, rassure-toi je n’en ai plus besoin.
Aby : Bon d’accord alors.
Bill : Génial alors, je te l’emmène chez toi !
Aby : Mais tu sais où je vis ?
Bill : Oui à deux pas de chez moi, mon beau père connait ton père.
Aby : Les nouvelles vont vite ici…
Bill : Je voulais te rencontrer hier mais avec le temps.
Aby : Oui, il faisait moche….
Bill : Bon ben je viendrais chez toi alors, à tantôt Aby !
Aby : Tu connais même mon prénom ?
Bill : Comme tu l'as dit tout se sait vite ici !

Et le voila parti, me laissant là déstabilisée, j’avais envie de crier mais non, je ne suis pas une groupie non plus !
Je rentrais alors par le même chemin, traversais la place et pris le sentier. Arrivée devant chez moi je sursautais, il était déjà là.

Aby : Oh ! Tu as fait vite !
Bill : Je t’ai dit j’habite à deux pas. Et comme mon frère est parti faire un tour en ville histoire de s’acheter quelques vêtements, je suis seul et je me proposais de t’aider à faire tes devoirs.
Aby : Oh et bien c'est très gentil de ta part.

Je le fis entrer mais me ravisai à monter l’escalier, je préférai rester dans la cuisine, Bill le remarqua.

Bill : Tu n’as pas envie que je vois ta chambre decorée avec des photos de moi ?
Aby : Ça se voit tant que ça que je suis fan ?
Bill : Et bien, ton poignet et le nom du groupe sur l’autre bras….je ne pouvais pas louper !
Aby : Tu dois penser que je suis folle ou encore une groupie ?
Bill : Ni l’un ni l’autre rassure-toi, je trouve que ça te va très bien.
Aby : Merci.

Il me sourit, je piquai un fard, je le sentis…

Bill : Allez, mettons-nous au travail !

En moins de temps qu'il n’en faut pour le dire, les devoirs étaient faits…je soupirai soulagée que la corvée soit finie ! Je me retrouvai alors perdue dans ses iris…il était si beau de près…jamais je n’avais pu l’imaginer. On se regarda longuement, très longuement. Mais un bruit de serrure me fit sursauter, c'était papa.

Père : Bonsoir ! Oh bonsoir Bill !
Bill : Bonsoir monsieur !
Père : Je vois que tu t’es fait un ami Aby …

Je rougis, moi et mes fards !

Aby : Bill m'a aidée pour les devoirs…
Père : Oh mais c'est gentil ! Tu veux dîner avec nous ?
Bill : Non c'est gentil, j’ai promis à ma mère que j’allais faire à manger pour quand elle rentre avec Gordon, mais merci quand même.
Père : Mais de rien, tu es le bienvenu.

Je le raccompagnais à la porte.

Aby : Merci encore.
Bill : De rien, demain veux-tu aller te balader avec moi ?
Aby : Oh oui, si ça ne t’ennuie pas de te balader avec une de tes fans.
Bill : Tu es plus qu'une fan maintenant et j’ai envie de te connaître !

Il me laissa sur place….je fus surprise et gênée.

Bill : A demain.
Aby : Oui à demain.

Je tournai les talons pour rentrer mais avant de fermer la porte, je regardai une dernière foi, il avait disparu.

Je montais rapidement me coucher, pensant à tout ce qui c'était passé et ce qu’il m’avait dit…surtout cette phrase : j’ai envie de te connaître….

Moi aussi je veux que Bill m'aide pour mes devoirs .....enfin mes corvées, car dans mon cas c'est plus faire le ménage que les devoirs

Chaud chaud devant,vla la suite

Chapitre 3

Le réveilla sonna, j’ouvris lentement les yeux et regardai celui-ci, 8 heures. Bon c'est pas encore la mort et c'est pour une bonne cause. Je me lève et pars directement à la salle de bain. Par la fenêtre de celle-ci, je vois que papa est déjà parti au commissariat.

Même le samedi, il travaille. Je me débarbouille et enfile vite fait, bien fait mon jeans, mon tee-shirt et un gilet. J’enfile mes new rock et me précipite en bas. Papa a encore préparé le petit déjeuner, c'est vraiment gentil, je dois penser à lui faire aussi à manger le soir pour le remercier, c'est la moindre des choses.

Après avoir avaler mes céréales et bu le lait, je rince le tout, essuie et range dans l’armoire. Je prends juste un sac bandoulière ou j’y mets mon portefeuille et mon portable, on sait jamais. Je sors enfin de la maison, il a encore plu et le gazon est encore une fois de plus mouillé, je m’arrête à la contemplation des bégonias de papa, et bien sûr, ils avaient été mangés, les pauvres.

Mais je n’avais pas remarqué que sur le perron, il était déjà là. Il me surprit. Il était si silencieux que je n’aurais même pas pu le voir si je n’avais tourné la tête.

Bill : Bonjour !
Aby : Bonjour, tu es là tôt.
Bill : Toi aussi. On y va, autant profiter de la clarté matinale.
Aby : Je te suis.

Il sourit, se leva et descendit du perron, je lui suivis. Nous marchâmes côte à côte dans l’allée. Bill s’arrêta devant les bégonias, enfin ce qu'il en restait.

Bill : Il n’a pas de chance avec les fleurs ton père.
Aby : Tu peux le dire !
Bill : Il ne devrait pas planter devant ou alors mettre des plantes en pot mais là encore, ça ne les arrêtera pas.
Aby : je tâcherais de lui dire, tu t’y connais en fleur et en chevreuil ?
Bill : Non du tout mais c'est une constatation.

Je souris et continuai à avancer, il m’emmena droit vers le sentier, montant dans la forêt.

Aby : Où va-t-on ?
Bill : Dans une clairière, un peu plus loin qu'ici. T’inquiète pas je connais le chemin !
Aby : Heu d’accord, je te fais confiance.

Il sourit et continua à avancer dans le sentier, les oiseaux chantaient joyeusement et je pus encore distinguer quelques bruits urbains. Mais au bout d’une heure, plus aucun bruit ne nous parvenait. Bill restait silencieux. Je me demandais pourquoi ce silence, mais c'est sans doute pour une bonne raison.

Finalement la lumière se fit à nouveau plus fort, et on tomba dans la clairière. Le soleil avait séché les herbes, il se mêlait toutes sortes de fleurs sauvages toutes aussi belles les unes que les autres. J’avançais lentement profitant des odeurs si agréables et touchant le haut des herbes de mes doigts. Je me retournai et pensai voir Bill me suivant mais non, il restait dans l’ombre. Je ne compris pas pourquoi…

Mais dès que le soleil disparut derrière les nuages et seulement pour un long moment vu les sombres nuages qui englobaient le ciel. Il avança finalement. Je l'observais, je m’étais installée dans l’herbe et attendais sagement qu'il vienne enfin près de moi. Il s’assit enfin.

Bill : Désolé, mais je n’aime pas quand le soleil tape si fort.
Aby : Je peux comprendre, tu as une peau aussi blanche que moi.

Il sourit…et perdit son regard dans un coquelicot. Il était si beau ainsi, si naturel, j’avais envie d’enlacer son visage de ma main rien que pour avoir cette peau laiteuse sous mes doigts.

Il se retourna vers moi. Son regard m’envoutait, j’aurais pu m’y perdre des heures.

Bill : Parle-moi de toi…

Sans quitter son regard.

Aby : Que veux-tu savoir ?
Bill : Tout…
Aby : Bien…je suis une ado de 18 ans qui a ses parents divorcés,une mère femme d’affaire et un père commissaire en chef de la police, j’ai quitté Berlin à cause de ma mère, elle ne me comprend pas et passe son temps au téléphone ou en voyage. Et puis, je me suis toujours sentie plus proche de mon père. Ils ont divorcé quand j’avais 15 ans….je pense que mon père a aimé à mort ma mère, mais qu’elle n’a pas eu le même amour. Et le divorce a été inévitable, je n’ai pas voulu quitter la ville, mais ma mère m’a forcée. Puis je suis revenue ici et j’étais super heureuse de revoir mon père et surtout d’être ici.

Bill : Et tes tatouage ?
Aby : J’ai fait une dépression à 16 ans et je me suis réfugiée dans votre musique et j’ai eu besoin de vous avoir gravés en moi. C'est stupide n’est-ce pas ?
Bill : Non pourquoi ça le serait ?
Aby : A toi de me le dire.
Bill : Ça ne l’est pas rassure-toi

Je souris, il continuait de me regarder…..

Bill : As-tu confiance en moi ?

Je fus surprise de la question.

Aby : Heu oui, pourquoi me demandes-tu ça ?
Bill : Car j’ai quelque chose à te dire…mais j’ai peur que tu aies peur de moi.
Aby : C'est ridicule, pourquoi j’aurais peur ?
Bill : Parce que je ne suis pas…normal….
Aby : Comment ça ?
Bill : Et bien…disions que je ne suis pas humain. Enfin je ne le suis plus.
Aby : Bill, je comprends pas ce que tu me dis….

Il approcha son visage du mien.

Bill : Aby, je suis un….vampire…

Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!

* léger mode groupie *

C'est un vampire, c'est un vampire

J'adore trop !!!!!!

* partie se calmer *

et la suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite!!!!!!!

*leger mode groupie aussi mais de Aby lol*

Ouais je veux mes groupies perso

Chapitre 4

Bill : Aby, je suis un….vampire…

Je le regardais…sans peur ni même de la surprise…je le regardais juste. Je pense que beaucoup auraient pris leurs jambes à leur cou. Mais moi non, je n’avais pas la moindre once de peur en moi. Je continue de le contempler, ça avait sans doute un côté morbide car ne pas avoir peur d’un garçon qui vient de vous avouer qu'il est un vampire, ça pourrait faire peur mais moi non…je le regardais comme s'il était un miroir de mon être.

Bill : Tu ne réponds rien ?
Aby : Que dois-je répondre ?
Bill : Je ne sais pas, tu devrais éprouver de la peur, t’enfuir…
Aby : Non au contraire…je sais que tu ne me fera pas de mal !
Bill : Comment le sais tu ?
Aby : Je le vois dans tes yeux et si ça avait été le cas tu l’aurais fait déjà depuis longtemps.
Bill : Très juste, mais pourquoi n’as-tu pas peur ?
Aby : Parce que tu me fascines Bill…ton regard, ton charisme tout….
Bill : Et toi tu me fascines aussi…

Nos visages étaient très près…très près…nos regards se perdirent l’un dans l’autre, nos lèvres happaient le souffle chaud de l’autre. Bill passa sa main dans ma chevelure et l'ébouriffa…laissa son pouce suivre la courbe de mon visage…je fermais les yeux et savourais cette caresse, il descend le long de mon cou et approche ses lèvres…je ne bouge pas, je gardais les yeux fermés. Il déposa un délicat baiser et se retira.

Bill : J’adore ton odeur…
Aby : Merci…

Il s’allongea dans l’herbe et me tira pour que je m’allonge sur son torse. Je sentis son cœur c'était étrange et à la fois réconfortant.

Aby : Raconte-moi …comment tu es devenu comme ça ?

Il ne répondit rien…prit une profonde inspiration et commença son récit.

Bill : L’année dernière, j’ai eu la malchance de me disputer avec mon frère, alors que je suis sorti prendre l’air, j’ai marché jusqu’au parc et là sur un banc une fille pleurait à chaudes larmes, elle avait l'air très jeune. Je me suis assis à côté d’elle lui ai demandé ce qui se passait…elle a juste répondu pardon…et après s'était jetée sur moi. Quand j’ai ouvert les yeux, elle était là sourire aux lèvres et m'a dit qu'enfin elle était libérée qu’elle n’était plus ce monstre que je suis. Je n’ai rien compris…je suis rentré chez moi, je me suis couché et puis plus rien….Au réveil, j’ai eu cette envie bizarre…je suis parti dans la forêt et j’ai trouvé une biche blessée, elle me suppliait dans ses yeux comme pour me demander de l’achever…ce que j’ai fait, j’ai bu son sang et elle est partie, sereine…et moi ma faim était calmée…

Il se tut…et respira calmement…

Aby : Et depuis lors tu chasses encore ?
Bill : Non, j’ai bu le sang de la biche et je n’ai plus ressenti aucune envie de sang, j’ai bu assez pour un an…
Aby : Mmm…

Le silence revient…mais il le rompit:

Bill : Aby …
Aby : Bill ?
Bill : Tu veux bien rester avec moi … je veux dire, la journée, la nuit….
Aby : Bien sûr…je…non rien.....
Bill : Si dit moi…
Aby : Je ne veux pas te laisser…j’ai envie de rester près de toi…
Bill : Moi aussi c'est drôle…on dirait que nos corps et nos âmes se réclament oui sans doute…un coup de foudre charnel et éternel.
Bill : Oui…puis-je essayer quelque chose ?
Aby : Vas-y …

On se redressa et il fixa mon regard, enlaça mon visage et s'approcha de moi…son souffle chaud s’évade sur mes lèvres, qu'il pose doucement…j’accueille son baiser, caresse sa joue, si froide et si douce au contact de mes doigts…nos langue se joignaient alors dans une valse sans fin…je sens alors nos corps tomber dans l’herbe, les fleurs au dessus de nous font valoir leur senteur…on baigne dans une atmosphère hors du temps irréelle…

Dans un souffle …

Bill : Je crois que je t’aime…
Aby : Je le crois aussi…

Le vent souffle soudain faisant voler et s’emmêler nos cheveux noir corbeau, nos bras se joignent et nos mains se joignirent et se serrèrent comme si on dépendait l’un de l’autre.
Le jour se fit de moins en moins présent…le baiser s’arrêta. Il passa encore sa main dans mes cheveux et me sourit…

Bill : Ça ne te fait donc rien que je sois ce que je suis ?
Aby : Non rien…je t’aime Bill…et je t’aiderai …
Bill : Tu m’aideras ?
Aby : A redevenir humain…

Il sourit et enfouit son visage dans mon cou et me donna de légers baisers…si j’osais lui dire de me mordre, on serait pareil tous deux, mais non je l’aiderais à être ce qu'il était avant.

Il se relève et me relève aussi, nous rentrons main dans la main. La maison se fit enfin voir et mon père n’était pas encore là.

Aby : Veux-tu rester ?
Bill : Si je le peux oui…
Aby : Bien sûr tu le peux.

Il sourit et entra avec moi, montant les escaliers et pénétrant dans mon univers où je ferme la porte sur lui et moi…enfermée dans une chambre avec un vampire qu'on aime à tout prix et qui nous fascine….