Chaud chaud devant,vla la suite
Chapitre 3Le réveilla sonna, j’ouvris lentement les yeux et regardai celui-ci, 8 heures. Bon c'est pas encore la mort et c'est pour une bonne cause. Je me lève et pars directement à la salle de bain. Par la fenêtre de celle-ci, je vois que papa est déjà parti au commissariat.
Même le samedi, il travaille. Je me débarbouille et enfile vite fait, bien fait mon jeans, mon tee-shirt et un gilet. J’enfile mes new rock et me précipite en bas. Papa a encore préparé le petit déjeuner, c'est vraiment gentil, je dois penser à lui faire aussi à manger le soir pour le remercier, c'est la moindre des choses.
Après avoir avaler mes céréales et bu le lait, je rince le tout, essuie et range dans l’armoire. Je prends juste un sac bandoulière ou j’y mets mon portefeuille et mon portable, on sait jamais. Je sors enfin de la maison, il a encore plu et le gazon est encore une fois de plus mouillé, je m’arrête à la contemplation des bégonias de papa, et bien sûr, ils avaient été mangés, les pauvres.
Mais je n’avais pas remarqué que sur le perron, il était déjà là. Il me surprit. Il était si silencieux que je n’aurais même pas pu le voir si je n’avais tourné la tête.
Bill : Bonjour !
Aby : Bonjour, tu es là tôt.
Bill : Toi aussi. On y va, autant profiter de la clarté matinale.
Aby : Je te suis.
Il sourit, se leva et descendit du perron, je lui suivis. Nous marchâmes côte à côte dans l’allée. Bill s’arrêta devant les bégonias, enfin ce qu'il en restait.
Bill : Il n’a pas de chance avec les fleurs ton père.
Aby : Tu peux le dire !
Bill : Il ne devrait pas planter devant ou alors mettre des plantes en pot mais là encore, ça ne les arrêtera pas.
Aby : je tâcherais de lui dire, tu t’y connais en fleur et en chevreuil ?
Bill : Non du tout mais c'est une constatation.
Je souris et continuai à avancer, il m’emmena droit vers le sentier, montant dans la forêt.
Aby : Où va-t-on ?
Bill : Dans une clairière, un peu plus loin qu'ici. T’inquiète pas je connais le chemin !
Aby : Heu d’accord, je te fais confiance.
Il sourit et continua à avancer dans le sentier, les oiseaux chantaient joyeusement et je pus encore distinguer quelques bruits urbains. Mais au bout d’une heure, plus aucun bruit ne nous parvenait. Bill restait silencieux. Je me demandais pourquoi ce silence, mais c'est sans doute pour une bonne raison.
Finalement la lumière se fit à nouveau plus fort, et on tomba dans la clairière. Le soleil avait séché les herbes, il se mêlait toutes sortes de fleurs sauvages toutes aussi belles les unes que les autres. J’avançais lentement profitant des odeurs si agréables et touchant le haut des herbes de mes doigts. Je me retournai et pensai voir Bill me suivant mais non, il restait dans l’ombre. Je ne compris pas pourquoi…
Mais dès que le soleil disparut derrière les nuages et seulement pour un long moment vu les sombres nuages qui englobaient le ciel. Il avança finalement. Je l'observais, je m’étais installée dans l’herbe et attendais sagement qu'il vienne enfin près de moi. Il s’assit enfin.
Bill : Désolé, mais je n’aime pas quand le soleil tape si fort.
Aby : Je peux comprendre, tu as une peau aussi blanche que moi.
Il sourit…et perdit son regard dans un coquelicot. Il était si beau ainsi, si naturel, j’avais envie d’enlacer son visage de ma main rien que pour avoir cette peau laiteuse sous mes doigts.
Il se retourna vers moi. Son regard m’envoutait, j’aurais pu m’y perdre des heures.
Bill : Parle-moi de toi…
Sans quitter son regard.
Aby : Que veux-tu savoir ?
Bill : Tout…
Aby : Bien…je suis une ado de 18 ans qui a ses parents divorcés,une mère femme d’affaire et un père commissaire en chef de la police, j’ai quitté Berlin à cause de ma mère, elle ne me comprend pas et passe son temps au téléphone ou en voyage. Et puis, je me suis toujours sentie plus proche de mon père. Ils ont divorcé quand j’avais 15 ans….je pense que mon père a aimé à mort ma mère, mais qu’elle n’a pas eu le même amour. Et le divorce a été inévitable, je n’ai pas voulu quitter la ville, mais ma mère m’a forcée. Puis je suis revenue ici et j’étais super heureuse de revoir mon père et surtout d’être ici.
Bill : Et tes tatouage ?
Aby : J’ai fait une dépression à 16 ans et je me suis réfugiée dans votre musique et j’ai eu besoin de vous avoir gravés en moi. C'est stupide n’est-ce pas ?
Bill : Non pourquoi ça le serait ?
Aby : A toi de me le dire.
Bill : Ça ne l’est pas rassure-toi
Je souris, il continuait de me regarder…..
Bill : As-tu confiance en moi ?
Je fus surprise de la question.
Aby : Heu oui, pourquoi me demandes-tu ça ?
Bill : Car j’ai quelque chose à te dire…mais j’ai peur que tu aies peur de moi.
Aby : C'est ridicule, pourquoi j’aurais peur ?
Bill : Parce que je ne suis pas…normal….
Aby : Comment ça ?
Bill : Et bien…disions que je ne suis pas humain. Enfin je ne le suis plus.
Aby : Bill, je comprends pas ce que tu me dis….
Il approcha son visage du mien.
Bill : Aby, je suis un….vampire…