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 Sujet du message: [FanFic: avec Istalas Complète] Au delà des miroirs
MessagePosté: Ven 11 Avr 2008 20:22 
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Une nouvelle fiction, un peu spéciale, car elle est écrite à deux plumes.

Mon âme soeur, ma très chère Istalas, partage cette aventure fantastique avec moi, nos écritures et nos styles se mêlent tout au long des chapitres, afin de mieux vous charmer.......


Au-delà des miroirs




Chapitre 1 :

Le grand jour a eu lieu, enfin ! Après une absence qui a semblé interminable, aussi bien pour les membres de Tokio Hotel que pour les fans qui commençaient à désespérer de les voir se produire à nouveau. Le concert de la guérison, celui qui restera mythique aux yeux de tous : Le Parc des Princes ! Le stade a tremblé autant au son de la musique qu’à celui des fans déchaînés, incapables de contenir leur joie de revoir le groupe en pleine forme. Ce soir, personne n’ira se coucher sans repenser à ce son qui a enflammé le public, à ces quatre petits bonshommes sortis du fin fond de l’Allemagne qui ont ravagé la scène comme peu savent le faire…

Ils sont heureux comme jamais, mais épuisés par l’effort fourni. Que dis-je, épuisés, ils sont même exténués par ces quelques heures de gloire qui ont annoncé leur retour en force. Ils trouvent encore le courage de signer quelques autographes, avant de rejoindre leur hôtel d’un pas hâtif.

Le palace parisien qui les accueille est tel que l’idée que l’on s’en fait, quand on n’a jamais eu la chance d’y pénétrer. On y entre comme dans un rêve, celui où la richesse coule à flot, en rayant de notre vocabulaire la notion de modestie.

Marbres à foison, tentures de velours, lustres de cristal, un luxe alliant à la fois la richesse et la discrétion, l’ancien et le moderne, dans une harmonie qui vous émerveille avant que vous n‘ayez eu le temps de poser les yeux sur le moindre détail.

Un repas leur a été spécialement préparé au bar, qui pour cette occasion est fermé au public, afin de préserver leur intimité, aussi bien pour les groupies que pour les paparazzis, toujours aussi avides d‘informations. Là aussi, on peut remarquer la méticulosité avec laquelle les quelques plats concoctés ont été dressés sur des assiettes en porcelaine. Les couverts en argent éblouissent les regards des musiciens qui se demandent si vraiment, cet endroit ne sort pas tout droit de leur imagination.

La soirée se termine au jus de pomme … Pardon au champagne ! C’est vrai maintenant que les jumeaux ont dix huit ans et demi, plus besoin de faire semblant. Bill regarde béatement les bulles dorées qui remontent à la surface de sa boisson, alors que Tom sirote la sienne d’un air pensif.

« Alors content ?
-Tu n’imagines pas le plaisir que c’est de pouvoir remonter sur scène et de chanter à nouveau !
-Parle pour toi, vu ma façon de chanter, c’est heureux !
-Heureusement que tu manies les baguettes, mieux que le chant, bonjour nos oreilles !
-C’est ça, fais le malin !
-Je vais me gêner !
-Qu’il était bon le temps où tu te taisais »


Tous se mettent à rire en cœur, même si les yeux du chanteur dévoilent une note d‘amertume face à cette réplique. Maintenant que la pire épreuve de leur vie est loin derrière eux, ils vont pouvoir s’en donner à cœur joie. Chanter, faire de la musique, vivre, profiter, être heureux,… Être eux !

Mais le bonheur parfait n’est pas de ce monde, cela ils vont s’en rendre compte au fil du temps. Mêmes les célébrités peuvent voir leurs rêves s’envoler au moindre incident, au moindre faux pas. Mais pour l’instant, laissons–les profiter de ce bonheur amplement mérité. La vie ne sera pas toujours aussi clémente avec eux.

« Au fait Tom, je croyais que l’on s’était mis d’accord !
-Quoi donc, fit ce dernier d’un air innocent en avalant le fond de son verre de champagne.
-Tu es censé m’accompagner durant les refrains et m’assurer un soutien vocal…
-Heu…
-C’est pas une réponse !
-Je me concentre déjà sur mes accords.
-Et faire deux choses en même temps, tu ne peux pas ? »


Tom réfléchit un instant, alors que son frère le fixait en attendant une réponse pertinente, persuadé que pour une fois, il aurait le dernier mot.

« Si, je regarde les jolies filles dans le public.
-Ne te fous pas de moi, en plus !
-Je n’oserais pas.
-Et voila c’est reparti pour un tour, nos chers jumeaux retombent en enfance.
-Georg ! La ferme ! Firent ces derniers en chœur.
-Pour souvent quoi, vous voila d’accord !
-Pour que tu la fermes ….toujours….
-Me demande si vous deviendrez adultes un jour !
-Peut-être ! »


Georg et Gustav se lancent un coup d’œil entendu, quand ces deux là seront adultes, il pleuvra des petits chats. Ils ne prêtent pas attention aux deux jumeaux qui préparent déjà une vengeance…

L’excitation retombée, la fatigue se fait sentir. Leurs gémissements témoignent bien de leurs douleurs. L‘un a mal au dos, l‘autre aux mollets, le troisième a la gorge sèche, tandis que le dernier est déjà dans les bras de Morphée. Le guitariste tire son frère du sommeil en lui murmurant quelques mots à l’oreille, de sa voix un peu enrouée à cause du « soutien vocal » dont il a fait preuve durant le concert.

« Bill, tu viens ? On va se coucher… »

Ce dernier répond par un long grognement, puis il se redresse en ouvrant lentement de petits yeux. Tous se lèvent en marmonnant entre leurs dents que leurs jambes tirent ici ou là, puis ils se dirigent d’un pas lourd vers le couloir.
Ils prennent l’ascenseur, sous la surveillance attentive de Saki et de Toby. Les gardes du corps ne sont jamais bien loin, visibles ou non, ils veillent sur leurs protégés, à l’affût de tout ce qui pourraient leur arriver. Même à cette heure-ci, une groupie hystérique pourrait venir troubler cette paisible soirée pour réclamer des autographes et une photo avec le groupe. Il règne un silence de mort, joyeusement rompu par les éclats de rire du groupe qui monte se coucher.

Ils arrivent sur le palier du troisième étage. Quatre chambres, de la 300 à la 304, leur sont destinées. Bill rentre dans la première, tandis que les autres regagnent leurs chambres respectives en chantant à tue-tête. L‘alcool a coulé à flots ce soir, ils doivent avoir du mal à tenir encore debout. Le chanteur referme la porte derrière lui et observe l’amoncellement de bagages posés au sol, juste en face de lui. Toutes ses valises sont déjà là, la rouge, la bleue, la noire, rien ne semble manquer, tant mieux. Courir après une valise au milieu de la nuit n’est pas des plus plaisant, enfin surtout pour le staff.

Le noiraud ouvre la plus petite valise, en sort sa trousse de toilette, puis se dirige vers la salle de bain en massant son crâne lourd.
Une bonne douche, puis au lit. Aussitôt pensé, aussitôt fait.

Au sortir de la douche, un simple linge éponge blanc enroulé autour de la taille, il se regarde dans le miroir. Il aime ce qu’il y voit, un beau visage d’ange, de grands yeux noisette, des cheveux noirs parsemés de mèches blondes, un sourire qui lui fait défaut tout en accentuant son charme. Son torse est encore humide, parsemé de gouttelettes d’eau qui se languissent sur sa peau en dévalant son thorax.
Il se sourit à lui-même, quand soudain, le miroir semble se troubler et un rire malicieux s’en échapper.

Bill secoue la tête, il doit rêver à moitié, la fatigue sans doute. La surface du miroir semble émettre des vagues concentriques comme lorsqu’un caillou heurte la surface de l’eau et en trouble le calme apparent. Il approche sa main, le doigt tendu, hésite longuement et finit par toucher le miroir. La surface en est dure, comme il se doit. Seraient-ce ses yeux qui lui jouent des tours et ses oreilles par la même occasion ?

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 Sujet du message: Re: [FanFic: avec Istalas] Au delà des miroirs
MessagePosté: Sam 12 Avr 2008 10:40 
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Salem
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Ouuuu ça commence bien dit donc :bravo

Mystere mystere.........................

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 Sujet du message: Re: [FanFic: avec Istalas] Au delà des miroirs
MessagePosté: Sam 19 Avr 2008 23:32 
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Chapitre 2 :

Bill secoua à nouveau la tête, puis regarda plus attentivement le miroir. De légères vagues brouillaient la surface lisse du verre, et le reflet de l’androgyne s’estompait petit à petit pour laisser place à un vide, comblé par un fond blanc nacré.

Il se frotta les yeux, recula un peu, puis regarda à nouveau l’étrange phénomène qui se passait sous ses yeux. Il sentit sa peau frissonner, des coulées froides descendre dans son dos et atteindre ses lombaires…
Mais rien ne changeait, cette vision dont il voulait se débarrasser semblait se préciser. Le silence qu’il recherchait se traduisait en petits rires amusés, et ce que ses yeux lui montraient était bien plus inhabituel que les hallucinations que pouvaient produire une soirée trop arrosée.

« Mais on m’a drogué ou quoi ? »

Le même rire retentit. Il semblait parcourir toute la pièce, glisser sur les murs, ricocher sur ses tympans, si bien que la petite voix avait maintenant l’ampleur d’un vacarme assourdissant. Bill tournait la tête dans tous les sens, cherchant vainement la source de ce bruit qui commençait à lui faire perdre la tête.
Mais le son devenait insupportable. Il porta ses mains à ses oreilles, boucha les orifices avec ses paumes, et se mit à crier :

« STOOP ! »

La seconde d’après, le silence revint. Le chanteur regarda le miroir et y aperçu l’ébauche d’un visage. De grands yeux, un nez aquilin, un sourire espiègle s’y profilaient lentement, comme si les traits se distinguaient petit à petit du fond blanc uniforme, apparaissant à travers un léger voile. Bill recula encore de quelques pas, se tourna vers la douche, baissa la température, et arrosa sa tête durant quelques secondes. Quand l’eau froide eut entièrement glacé son corps, il respira profondément et lentement en peinant à reprendre ses esprits. Sa poitrine se soulevait lentement, puis retombait, en partie masquée par les filets d’eau qui s’écoulaient de ses cheveux aile de corbeau.

Quand il se retourna à nouveau, rien n’avait changé. Le visage flottait dans le miroir, lui esquissant un sourire ravissant. Les mains du chanteur se mirent à trembler, alors qu’il refermait ses bras frêles autour de son tronc glacé.

« Mais qu’est-ce qui m’arrive ? »

Une voix douce lui répondit, en abandonnant un léger chuchotement dans le creux de son oreille.

« Bill, voyons, ne te mets pas dans cet état ! »

Le chanteur se recula jusqu’au mur, s’appuya dessus en baissant la tête vers le sol. Ses sentiments étaient facilement palpables : un mélange de doute, de colère, d’incompréhension qui lui faisait un peu perdre la tête.

« Bon, Bill, tu as trop bu, tu vas t’en remettre. Tu vas… aller dans ton lit, t’enfouir sous ta couette, te réchauffer. Et tu verras, tout ira bien… »

La voix attira à nouveau l’attention du bel androgyne qui grelottait dans son fin drap en éponge.

« Bill…
-Mais laissez-moi tranquille ! Pourquoi j’entends des voix ? Pourquoi il y a ce visage dans le miroir ? Laissez-moi ! Je veux juste dormir… dormir… »


Il se laissa tomber au sol en serrant toujours son tronc entre ses bras fins. Ses lèvres glacées commençaient à se teinter d’une couleur bleuâtre. De minces gouttelettes continuaient à perler au bout de ses cheveux, avant de se perdre sur ses épaules froides. Il se sentait perdre pied. Froid comme la mort, comme un fantôme…

Serait-ce un fantôme ? Serait-il hanté ou aurait-il soudain acquis la faculté de les voir ? Depuis sa plus tendre enfance, il croit à l’au-delà, il sait bien que ce monde ne peut être la seule réalité. Mais entre croire et voir, il y a un fossé qu’il n’a pas du tout envie de franchir. Surtout qu’il n’a jamais osé en parler, même à Tom. Son jumeau est si pragmatique, si terre à terre, bonjour le "foutage de gueule" s’il osait ne serait-ce que laisser entendre qu’il a parlé à un fantôme.

En plus les fantômes, ça n’existe pas, se dit-il dans une vaine tentative de voir l’objet de ses visions disparaître.

« Bill, tu ne rêves pas, je suis bien là. N’essaye pas de te convaincre du contraire, tu te ferais du mal ! »

A l’appel de son nom, l’interpellé observa à nouveau le visage qui flottait dans le miroir à la place de son reflet.
Il ne comprenait pas, mais par-dessus tout, c’était sa peur qui le rendait si réticent envers sa vision.

« Qui êtes-vous?
-Oh, bien peu de chose. Un visage, une ombre, une image. Je suis sans vraiment être…
J’erre, de ci, de là, je viens et je vais,…
-Mais qui êtes-vous ?
-Je suis….. juste moi ! »


Les doigts du chanteur se refermèrent sur sa paume, ses genoux cherchèrent à s’emboîter contre son torse. Il enfouit sa tête entre ses rotules avant de marmonner lentement.

« Laissez-moi tranquille, je veux qu’on me foute la paix. »

La petite voix fluette ricana en parcourant à nouveau tous les murs de la pièce.

« Tu as peur, n’est-ce pas ?
-Partez !
-Je n’ai pas l’intention de te faire du mal tu sais !
-Alors va-t-en !
-Bill, voyons, ne fais pas le petit enfant peureux.
-Je veux être seul.
-Tu as peur Bill, tu as peur de moi… »


Plus la petite voix s’amplifiait, plus l’androgyne resserrait contre lui ses maigres genoux. Ses cheveux noirs contrastaient avec le blanc de la pièce tout en cachant son visage effrayé.

« Je n’ai pas peur, je veux juste que vous partiez. Qu’on me laisse me reposer parce que j’ai eu une journée éprouvante, que j’ai besoin de souffler…
-Tu mens Bill, une fois que je serai partie, tu iras rejoindre ton frère dans la chambre voisine. Tu dois lui parler n’est-ce pas ? De…petites choses qui te tracassent ! »


Les lèvres du noiraud remuèrent, sans laisser sortir un son. Il fixait le miroir avec curiosité et appréhension.

« Comment vous pouvez savoir ça !
-Hm… Petit secret !
-Vous êtes encore pire qu’un paparazzi !
-Ne me compare pas à ce que tu connais déjà…
-Partez !
-Tu ne veux pas me connaître ?
-Non !
-Tu mens Bill, je t’intrigue… tu demanderas à me revoir. Mais tu ne le sais pas encore !
-Quoi ?
-Laissez-moi exécuter vos ordres, je vais m’en aller…
-Attendez !
-C’est trop tard… »


Bill se leva d’un bond furtif et se jeta sur le miroir. Le temps de se mettre à hauteur de celui-ci, le visage avait déjà presque entièrement disparu. Les doigts crispés du brun s’étalèrent sur la surface lisse en verre, mais c’était déjà trop tard… Le rire s’évanouit pour laisser à nouveau place au silence, et le fond du miroir se clarifia en une image qu’il connaissait beaucoup mieux : son reflet.

Il pouvait apercevoir sa chair claire et légèrement hérissée tout le long de ses bras. Ses lèvres bleutées et ses cheveux humides encadraient un visage pâle qui respirait l’inquiétude. Dans ses yeux noisette, il discerna une peur tellement profonde que sa simple image lui semblait effrayante. Bill soupira longuement, puis quitta la pièce avec des questions plein la tête. Il voulait se détendre, mais cette apparition n’avait pas vraiment contribué à l’apaiser…

Il se dirigea vers son lit, s’affala dessus et se mit à fixer le plafond vide. Peut-être que demain, il se réveillerait en sachant que tout n’était qu’un mauvais cauchemar, une illusion…

Il songeait à rejoindre Tom pour lui raconter ce qu’il venait de voir, mais ne le lui avait-t-elle point prédit ? Devait-il suivre son instinct ou au contraire, aller contre sa destinée, afin de voir si tout pouvait être changé ?
Comment cette apparition pouvait-elle savoir, avant lui, ce qu’il n’avait même pas encore prévu de faire ? C’est incroyable, impossible, effrayant, épouvantable, bref le qualificatif parfait étant hors de portée à cette heure tardive, mieux vaut essayer de dormir …
A ce qu'on dit, la nuit porte conseil…

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 Sujet du message: Re: [FanFic: avec Istalas] Au delà des miroirs
MessagePosté: Dim 20 Avr 2008 11:37 
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Salem
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Le pauvre,je pense que si ça marriverai je serais dans le même etas que lui mais je serais deja partie depuis longtemps en courant :affraid

Bonne suite en tout cas :)

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 Sujet du message: Re: [FanFic: avec Istalas] Au delà des miroirs
MessagePosté: Sam 26 Avr 2008 09:46 
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Inscription : Sam 23 Fév 2008 01:07
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Bravo à vous deux :D
Je l'ai déjà dit à Midian, mais j'adore me répéter. :wink
En gros, j'aime énormément cette fic. Même si ce n'est que
le début, j'ai trouvé qu'elle dégageais quelque chose de ...
magique ? x] J'ai hâte de lire la suite car elle promet
dêtre passionante !

Merci à vous =)

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 Sujet du message: Re: [FanFic: avec Istalas] Au delà des miroirs
MessagePosté: Dim 27 Avr 2008 20:22 
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Chapitre 3 :

Bill n’est pas le seul à chercher en vain le sommeil par cette chaude nuit de juin. Tom, son double, se tourne et se retourne dans ses draps humides, Morphée ne daignant point de ses ailes caresser ses rêves. A mi-chemin entre le sommeil et la réalité, il tente de susciter de douces visions, mais ce sont plutôt ses angoisses qui prennent le dessus et l’empêchent de dormir.

La bouche asséchée par l’abus d’alcool, il finit par se lever et se rend d’un pas hésitant près d’une desserte, somptueusement garnie d’un panier de fruits frais, de boissons diverses. Serviettes, services et verres de toutes tailles s’y côtoient, parfaitement alignés. Il saisit une carafe d’eau et remplit l’un des verres avec la boisson limpide. Un éclair de lumière attire soudain son attention, si fugitif qu’il pense l’avoir imaginé.

Il porte le verre à ses lèvres, quand soudain le grand miroir mural qui lui fait face devient opalescent. De surprise, le verre lui échappe des mains et chute sur l’épaisse moquette. Il se fêle légèrement dans un son étouffé par le revêtement du sol, et le liquide s’étale à ses pieds en trempant le bout de ses orteils dénudés. Un rire cristallin et moqueur retentit, semblant se répercuter dans toute la pièce.

Il se retourne et en cherche la source, mais la pièce est vide, désespérément vide. Un bruit sourd se fait entendre, une sorte de grondement, comme les prémices d’une vague tellurique, qui fort heureusement ne se produit pas. Il n’aurait manqué plus qu’un tremblement de terre pour couronner le tout.

Observant plus attentivement les alentours, il se rend compte que c’est le miroir qui vibre, mais que rien autour ne bouge. Il sent ses dreads se hérisser, son cœur frapper énergiquement contre ses côtes… Là, cela vire au cauchemar, le miroir est vivant, du moins c’est l’impression qu’il donne quand il se déforme pour laisser apparaître un visage féminin. Tom en blanchit au point de faire concurrence aux draps de satin du lit. Cela déclenche un fou rire de la part de l’être mystérieux.

Finalement, la curiosité et la colère l’emportent sur la peur ; l’alcool aidant, il lance d’un ton peu amène :

« Tu es qui toi ?
-Dis donc, ce n’est pas la politesse qui t’étouffe !
-Non, pas quand on s’introduit dans mon miroir !
-Tu n’as pas peur ?
-Je suis trop pété pour avoir peur.
-On ne me l’avait pas encore faite celle–ci.
-Il faut un début à tout !
-Tu es bien différent de ton frère !
-Tu le connais ?
-Si on veut.
-C’est pas une référence.
-Je dirais plutôt le contraire.
-Comment ça ?
-C’est toi qui n’es pas une référence !
-Normal, je rêve et je parle à un miroir.
-Non, tu ne rêves pas.
-Pfffffff ! Prouve-le !
-On reconnaît bien ton pragmatisme.
-Comment tu sais ça ?
-Je sais beaucoup de choses.
-Pas possible !
-Je peux te dire que dans quelques minutes tu vas saigner !
-N’importe quoi !
-Je ne mens jamais !
-Et moi, je dois être somnambule !
-Hi, hi, si c’était le cas tu le saurais, cela n’arrive pas du jour au lendemain !
-C’est ça, en plus tu sais tout !
-Quand même…presque tout …
-Tu existes vraiment ?
-Oui ! »


Tom se rapproche afin de toucher ledit miroir, pour vérifier la réalité des propos de cette étrange créature. Enfin, surtout pour se prouver qu’il n’y a rien, qu’il ne va toucher que du verre et que cette vision disparaîtra comme elle est venue, comme un songe d’une nuit d’été …

Il s’approche lentement de l’objet qui suscite son attention en refermant son poing, comme s’il s’apprêtait à frapper à la porte de chez quelqu’un pour signaler sa présence. Ses pieds pataugent dans la flaque en partie épongée par la moquette.
« Aie ! »
Il marche sur le verre de cristal, qui se brise et lui entaille méchamment la plante du pied. Le sang se met à couler, parsemant la moquette de fines gouttelettes carmin, qui luisent sous l’opalescente clarté émise par le miroir. Saisissant une serviette sur la desserte, il en entoure son pied après avoir délicatement enlevé le morceau de verre et versé du cognac en guise de désinfectant, non sans proférer quelques jurons bien sentis.

« Tu aurais au moins pu me prévenir !
-Je te l’avais dit, que tu saignerais.
-Mais tu ne m’avais pas dit comment !
-Si, je te l’avais dit, tu n’aurais pas marché sur le verre, tu ne te serais pas blessé et tu n’aurais pas saigné.
-C’est un peu l’idée.
-Cela devait être !
-Hein !
-Certaines choses doivent se passer ainsi.
-Pourquoi ?
-Il vaut mieux éviter les ingérences.
-Je ne comprends pas !
-Disons que c’est une question de dommages collatéraux.
-Je pige toujours pas !
-Va te coucher !
-T’as pas d’ordre à me donner.
-Dans ce cas, c’est moi qui vais me coucher ! Bonne nuit ! »


Le miroir se déphase légèrement, tandis que s’atténue cette luminosité fantasmagorique, laissant Tom, éberlué face à son reflet. Il fronce les sourcils, tâte la surface du verre d’un air sceptique, puis tourne le dos au miroir en se frottant la tête. Peut-être le barman avait-il glissé une substance suspecte dans sa vodka hier soir…

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 Sujet du message: Re: [FanFic: avec Istalas] Au delà des miroirs
MessagePosté: Lun 5 Mai 2008 22:02 
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Chapitre 4:

Gustav se réveilla comme un petit ange tiré de son pays des merveilles ce matin là. Son pied droit se glissa dans sa pantoufle droite, puis l’autre dans la pantoufle gauche. Il bâilla longuement, s’étira en levant les mains vers le plafond, puis se mit debout, d’un pas léger. Les rêves troublaient encore ses yeux, voilés par les souvenirs de son agréable nuit.

Tout portait à croire que ce serait une magnifique journée. Le petit blond se dirigea vers une chaise, casée dans le coin de la pièce, et sur laquelle reposaient ses vêtements. Sa main fouilla dans le tas d’habits pour en sortir un peignoir moelleux et doux qu’il déposa fièrement sur ses épaules, en respirant le tissu encore parfumé de la fraîche odeur de lessive.

C’est alors qu’un petit bruit parvint à son oreille, comme une petite voix qui l’appelait en sifflant entre ses dents.

« Pssst! »

Gustav fit un tour sur lui-même, se retourna dans l’autre sens, puis regarda le plafond. Comme il ne discernait rien de vraiment anormal, il haussa les épaules et marcha vers sa table de nuit. La veille, il avait refermé son livre sur une page qui l’avait frappé sans qu’il n’y ait vraiment prêté attention. Il feuilleta donc le bouquin jusqu’à ce qu’il retrouve le passage sur lequel il s’était arrêté la soirée précédente. On y parlait d’une nouvelle sorte de pédales pour les batteries, qui permettraient d’effectuer des roulements sur la grosse caisse.

Le batteur posa son doigt sur une ligne, quand le petit sifflement perça à nouveau le silence.

« Pssst! »

Tiré de son absorbante lecture, il leva les yeux vers le plafond.

« Il y a quelqu’un ? »

Silence de mort…
Gustav entreprit de poursuivre son activité, et il s’attarda plus longuement sur un mot qu’il avait du mal à déchiffrer, probablement à cause de cet étrange bruit à peine audible qu’il était pourtant persuadé d’avoir entendu.

« Pssst! »

Cette fois, il se retourna, et aperçu à l’autre bout de la pièce un miroir. Normalement, il aurait dû y voir son reflet, mais là, le fond était plus blanc que d’habitude ! Il plissa les paupières, referma son livre, puis regarda de nouveau vers le plafond.
Un sentiment étrange flottait dans l’air, un peu comme si on l’observait…

« Je rêve ou on m’a appelé ?
-Tu ne rêves pas ! »


Etonné d’obtenir une réponse, il se leva, et se dirigea vers le miroir. Décidément, il se passait quelque chose. Quelque chose de peu habituel. Comme le morceau de verre suspendu au mur commençait à sérieusement l’intriguer, il posa sa main dessus. Ce n’était ni chaud, ni froid, ni piquant, ni mou, ni rugueux, ni humide.
Juste… Normal. Sauf peut-être cette couleur de chaux qu’il pouvait observer.

« Tu me vois ?
-C’est toi qui parle ?
-Oui…
-Le… le miroir ?
-Je ne suis pas qu’un miroir !
-Mais,… tu vis ?
-Evidemment ! Sinon, comment voudrais-tu que je parle ?
-C’est mathématiquement impossible que la matière inerte puisse présenter des signes de vie ! »


Un long soupir amusé remplaça le petit sifflement qui l’avait interpellé un peu plus tôt.

« Voyons, petit bonhomme, je ne suis pas qu’un simple miroir ! Tu ne vois pas mon visage ? »

Le batteur plissa les paupières pour essayer de préciser sa vue floue.

« Je ne vois rien !
-Approche-toi! »


Il s’exécuta, tout en tâtonnant la surface lisse du verre. Mais il avait beau rétrécir son champ de vision, le fond du miroir restait d’un blanc crémeux presque uniforme. Pour finir, il colla son nez sur le miroir en ouvrant de grands yeux !

« Je ne vois toujours rien… C’est normal ?
-Gustav, recule-toi un peu, je vais finir par croire que tu veux me faire des avances ! »


La petite voix prenait un ton intimidé.

« Tu connais mon nom ?
-Mais voyons, tout le monde connaît ton nom ! Tu es le batteur des Tokio Hotel !
-C’est vraiment bizarre que je parle à un miroir !
-Je ne suis pas qu’un miroir, j’ai aussi un visage !
-Mais je ne vois pas !
-Normal, si tu colles ton nez sur le miroir, tu ne peux rien voir, tu es bien trop près. Comment veux-tu que tes yeux puissent accommoder ?
-Je n’y avais pas pensé, d’habitude, je vois sans problème.
-Tu ne portes pas des lunettes par hasard ?
-Ah, si, que je suis distrait ! »


Le blond traversa la pièce jusqu’à sa table de nuit, tâta sa surface de bois lisse jusqu’à ce qu’une fine branche métallique lui glisse entre les doigts. Il referma son poing dessus, ouvrit la deuxième branche, puis posa ses lunettes sur son nez. Tout semblait se préciser !
Au milieu du miroir, un visage ovale et pâle flottait sur un fond ouateux, semblable à l’aspect des nuages.
Deux yeux en amandes se plissaient, ce qui donnait au visage des allures de taupe.

« Tu me vois maintenant ?
-Ne te moque pas de moi, je n’y peux rien si la nature a voulu que je sois presque aveugle, enfin sauf pour lire !
-Heureusement qu’il y a les lunettes !
-Tu l’as dis !
-Même si dans peu de temps, on ne s’en servira plus puisque les gens disposeront d’une puce qui corrige automatiquement la vue et qui s’adapte aux changements des yeux ! »


Le batteur écarquilla ses yeux !

« Où tu as vu ça toi ?
-Dans un magazine tiens ! »


Il secoua la tête, puis regarda le miroir d’un air incrédule.

« Un magazine ? Et quel genre de magazine ?
-Oh, tu ne connais pas, ce n’est pas encore sorti !
-Quoi ? Tu lis des magazines qui ne sont pas encore sortis ?
-Euh, non, fin, si, dans un sens… En fait, c’est mon père qui travaille dans une boîte et qui rédige des magazines. J’ai donc toutes les exclusivités !
-Tu es un miroir qui a un père ? Depuis quand la matière inerte accouche ?
-Je ne suis pas qu’un miroir… J’ai un visage, je suis humaine, tu le vois bien !
-Mais comment est-ce que tu peux me parler, alors que si on s’en réfère aux lois de la physique, il faudrait te compresser les atomes de la tête pour te la faire entrer dans … ton… miroir. Et tu serais défigurée !
-C’est un mystère !
-Il y a une explication, n’est-ce pas ?
-Peut-être… »


Le batteur recula de quelques pas, puis s’assit au sol en fixant la tête qui flottait au milieu du vide.

« Tu me fascines !
-Ah bon ?
-Oui… On dirait que tu n’as pas de corps, et pourtant tu parles comme si ta tête était totalement indépendante… de ton cœur, ou de tes poumons.
-Eh bien, si je te fascine tant, je pourrai revenir… Mais là, le devoir m’appelle petit bonhomme.
Au revoir ! »


Le visage s’estompa en quelques secondes, sous les pupilles ébahies de Gustav qui n’arrivait pas à comprendre par quel moyen on pouvait faire entrer une tête dans un miroir ! Lorsque le verre eut retrouvé sa forme normale, le batteur se jeta sur l’une de ses plus grosses valises. Réajustant les lunettes sur le bout de son nez, il commença à la fouiller pour en ressortir un ouvrage qu’il n’avait jamais pris le temps de lire:
« Devenir magicien »
Comme le lui avait toujours dit sa mère, quand on fait de la magie, il y a toujours un truc. Il passe inaperçu aux yeux des amateurs, et c’est cela qui rend les tours les plus simples si fascinants. Le tout, c’est de prendre le temps de s’entraîner. Le petit blond se plongea donc dans une nouvelle lecture, où les photos de batteries étaient remplacées par des schémas mathématiques à caractère incompréhensible pour des esprits comme les nôtres. Les signes compliqués se succédaient, et lui-même avait du mal à comprendre cette langue qui se veut universelle…

Ce qu’il ignorait, c’est que même après avoir étudié tous les bouquins parus de nos jours sur cette terre au sujet des phénomènes magiques, féeriques, et même paranormaux, il n’aurait pas de réponse purement mathématique à la question:
« Comment faire flotter un visage au milieu d’un miroir ? »

Car c’est bien au-delà des mathématiques que se situe la réponse à cet étonnant prodige. Il y a toujours des réponses à quasiment tous les mystères de ce monde ou des autres, encore faut-il savoir où les chercher et surtout être capable de les accepter et là c’est une tout autre affaire …

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 Sujet du message: Re: [FanFic: avec Istalas] Au delà des miroirs
MessagePosté: Lun 5 Mai 2008 23:54 
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Salem
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Inscription : Mer 30 Jan 2008 13:47
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Localisation : Bruxelles
Gustav se réveilla comme un petit ange tiré de son pays des merveilles ce matin là(tien deja lut ça sur un forum :wink :bravo )

Raaa mais moi ausi je me demande d'ou tu sors tous ça,je suis faciner là....

" Salem se regard dans un miroire et se voit lui même 0_0 *_* fASCINANT0_0 *_* IL BOUGE PAREILLE QUOI MOI,Dinge0_0 *_* "

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 Sujet du message: Re: [FanFic: avec Istalas] Au delà des miroirs
MessagePosté: Mar 6 Mai 2008 00:00 
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Mdr........... mes chats aussi s'étonnent de se voir dans un miroir :cat

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 Sujet du message: Re: [FanFic: avec Istalas] Au delà des miroirs
MessagePosté: Mar 6 Mai 2008 00:03 
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Salem
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Inscription : Mer 30 Jan 2008 13:47
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C est exelent,sauf quand tu en a un qui se jete dessu et..Bang,pauvre petit tête :sad

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