Oui je sais que je spolie un peu, mais crois moi ça n'a pas grande importance!!
Même si tu sais de qui ça parle, ça ne t'avance pas à grand-chose!!
Chapitre 3 : Je levai les yeux et scrutai mon environnement. L’obscurité était toujours plongeante. Cependant, je crus percevoir un bruit de pas. Il se rapprochait à grande vitesse. Une lueur étincelante naquit dans mes yeux ! Peut-être allait-on enfin me sortir d’ici !
Je tirai sur mes liens, imaginant que l’espoir qui me faisait renaître libèrerait peut-être mes poignets ; en vain.
Mais je ne perdais pas espoir ! Les bruits de pas étaient de plus en plus distincts. Un bruit de métal grinçant retentit dans la pièce où j’étais. J’observais tout autour de moi, espérant détecter l’endroit d’où venaient ces nombreux sons.
Soudain ! Un porte s’ouvrit et se démarqua du noir en laissant paraître une faible lumière. Je souris et commençai à exhaler des cris bestiaux afin que l’on se rende compte de ma présence. La porte métallique s’entrouvrit un peu plus. Derrière, un silhouette apparut, une torche à la main.
J’étais sauvé ! Ma sueur perlait sur mon front ! La joie m’envahissait ! Je vénérais cette personne qui venait me chercher !
La silhouette s’avança dans l’entrebâillement lumineux. Sa torche m’éblouit ! La couleur vive du feu fragilisait ma vue inhabituée. C’était comme si mes yeux n’avaient pas contemplé la lumière depuis plusieurs semaines. Mon mal de tête s’intensifia, mais je n’y prêtais aucune attention. Bientôt, je serais libre !
La personne que je qualifiais déjà comme mon sauveur avançait toujours vers moi. Petit à petit se distinguaient divers détails. Cachée sous une toge moulante, la silhouette révélait des formes féminimes bien marquées : une poitrine généreuse et des hanches larges.
Une chevelure longue et frisée tombait sur ses épaules et luisait comme des fils de cuivre à la lumière du petit feu.
Une élégante démarche accentuait encore la féminimité de ma sauveuse.
Les larmes coulaient le long de ma joue. J’aurais voulu tendre les bras vers cette personne pour exprimer toute ma joie, mais j’en était incapable.
Je me contentais de pousser de grands cris accompagnés des trémoussements de mon torse, qui était l’une des seules parties encore mobile de mon corps.
La silhouette s’accroupit devant moi, éclairant de la torche son visage allongé. C’était bien une femme, ou plutôt une jeune fille !
Ses yeux bleus azur attiraient mon regard. Elle avait aussi de minces lèvres pincées sous un nez légèrement recourbé.
Elle m’examina un instant avant de prononcer ces mots :
« Bonjour ! Alors, tu es enfin réveillé ? »Mon cœur battait à tout rompre ! Cette beauté allait me sortir de ce cauchemard. Adieu ces murs froids et humides, adieu cette terre inconfortable. J’entrouvris les lèvres, mais la jeune femme parla avant moi !
« Je vois, tu ne t’es sûrement pas encore remis de tes émotions ! Ce n’est pas grave ! J’espère que je ne te fais pas peur ! Je vais te sortir d’ici au plus vite ! Au fait, tu peux m’appeler Elie ! »Il y avait tellement de sincérité dans sa voix mélodieuse que le soulagement m’emplit tout entier. Quel bonheur de savoir que j’allais quitter cette pièce pour m’enfermer entre des murs bien plus confortables et accueillants.
Elie sortit une lame de sa manche…
« Je vais te délivrer ! »Je pris peur à la vue du poignard acéré ! Au fond, je ne connaissais pas cette fille. Peut-être que pour elle, me délivrer était synonyme de me faire quitter mon enveloppe charnelle, autrement dit me tuer !
Mes pupilles se rétractèrent sous l’effet de l’angoisse, fixant la main de l’inconnue accroupie en face de moi.
Elle leva son bras et le passa dans mon dos. Je serrai mes dents !
Une larme glissa entre mes mains. Je frissonnai. Elle brisa la corde en la caressant avec le poignard.
Mes mains tombèrent au sol, libres.
Je massai mon poignet gauche avant de lever les yeux vers Elie. Je la remerciai d’un coup de tête : elle m’avait libéré, je lui en serais reconnaissant à jamais !
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On a tous quelque chose à cacher...
Enfants, adultes, célébrités, il y a toujours une facette de nous que nous refusons de dévoiler...
Quelle est la leur?